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La compagnie du Matamore en Alsace

Sauvage / Tchekhov / Juin 2019 / Théâtre la Faveur/ Guensthal

Depuis 2016, date de l’arrivée du directeur artistique Serge Lipszyc en Alsace, les activités de création et de formation ont été nombreuses. la compagnie est associé au théâtre forestier du Guensthal. https://theatreforestier.fr

Les créations

– Création radiophonique avec radio MNE à Mulhouse avec le soutien de la délégation ministérielle à l’intégration et à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. «Abécedaire subjectif contre la haine et l’intolérance »

https://www.mixcloud.com/radio-mne/playlists/abécédaire-subjectif-contre-la-haine-et- lignorance/

– Avec Le CDN de Colmar, 17/18
Mise en scène et tournée de « Maman et moi et les hommes » d’Arne Lygre
10 représentations à la Comédie de Colmar et 15 représentations en décentralisation régionale dans le cadre de la comédie vagabonde. Reprise en tournée au Taps/Strasbourg en mars 2021

– Création 2019
 » Sauvage  » Anton Tchekhov
Création en juin 2019 au théâtre forestier du Guensthal à Windtein. Reprise en juin et juillet 20 . Tournée théâtre de Bouxwiller, festival de Phalsbourg, Le point d’eau … 30 représentations

Création 2021

 » York  » Shakespeare

Mars 21 Salle Europe Colmar, Théâtre forestier du Guensthal à Windtein. 25 septembre 21 Le point d’eau Ostwald, 7,8,9, octobre 21 Salle Europe Colmar

Saison 22/23

Le Point d’eau – Ostwald – Décembre 22, Espace Rohan – Saverne – janvier 23, Le diapason – Vendenheim – janvier 23, Les taps strasbourg – mars 23, Festival des nuits de l’enclave – Valréas juillet 23

– Création 2022
 » Un Platonov  » Anton Tchekhov
13 14 mai 22 au Point d’eau à Ostwald,

Juin 22 Théâtre forestier du Guensthal à Windtein. Tournée à suivre

– Création 2023
 » Molière 401  »
Molière ( le misanthrope et les fourberies de Scapin)

Juin 23 Théâtre forestier du Guensthal à Windtein. Puis en tournée

le misanthrope : le point d’eau / Ostwald, la nef Wissembourg, le relais culturel Haguenau; l’Espace Rohan Saverne, Le Moulin 9 Niederbroon les bains, festival de Phalsbourg 24

Les fourberies de Scapin : Le point d’eau / Ostwald,

– Création 2024

Un songe, une nuit , l’été W. Shakespeare

Juin 24 Théâtre forestier du Guensthal à Windtein. Puis en tournée

– Autre spectacle en diffusion


 » Contre les bêtes  » de Jacques Rebotier
Maison d’arrêt Colmar mai 18
Le Lézard Colmar, sept 18,
Festival des fenêtres de l’avent, dec 18 , Uffoltz, Foire eco bio Colmar juin 19
Programmation à venir … Salle Europe Colmar

  • –  Création aux Actuelles mars 2019 aux Taps Strasbourg de  » Tangente  » de N. Chataignier
  • –  Création  » A l’Ouest  » Avec les habitants des quartiers Ouest de Colmar / Le Lézard Mai 18 salle Europe  » Sacrifiés  » de Nouara Nagouche 4 Avril 2020 / Le Lézard salle Europe Colmar ( reporté)

FORMATIONS

-Intervenant sur les options lourdes et facultatives Théâtre / Lycée Montaigne Mulhouse avec La Filature / Scène Nationale 2017 18 19 20 21 22 23 24
Intervenant option Comédie De Colmar , CDN Colmar au Lycée Camille Sée. 2018 2019 2020 2021 2022 2023

Atelier avec des migrants

-En collaboration avec la JOC / Mulhouse, et le Lézard

-Formation de formateurs Fédérations des foyers ruraux

PROJET D’IMPLANTATION TERRITORIALE

  • Implantation de résidence territoriale 2021 23 .Le point d’eau OSTWALD
  • Travail de création permanent avec un collectif d’acteurs alsaciens ( Dyptique Tchekhov, York ) au théâtre forestier du Guensthal à Winstein

La Compagnie avant L’Alsace …

La Compagnie du Matamore a été soutenue par le ministère de la Culture DRAC Île-de-France, a bénéficié régulièrement de l’aide du Conseil général des Yvelines et a reçu le soutien de la Région Île-de-France dans le cadre du dispositif d’aide à la permanence artistique. Elle a été en résidence au théâtre du Vésinet, au théâtre conventionné d’Auxerre et à la Barbacane, Scène conventionnée de Beynes (78). Elle a été partenaire des Tréteaux de France, Centre dramatique national. Elle est aujourd’hui implantée dans le Haut Rhin.

2024 : Un songe, une nuit , l’été / Shakespeare

2023 : les fourberies de Scapin / Molière

2023 : le Misanthrope / Molière

2022 : Un platonov / Tchekhov 2021: York / Shakespeare

2019 : Sauvage / Tchekhov

2019 : Contre les bêtes / Rebotier

2018 : Les Suppliantes / Eschyle

2015 : Occident / Rémi De Vos
2015 : Le Mandat / Erdmann
2013 : Andromaque / Racine

2013 : La Nuit des rois / Shakespeare
2012 : Juste la fin du monde / Lagarce
2011 : Une laborieuse entreprise / Levin
2011 : J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne / Lagarce

2011 : Derniers remords avant l’oubli / Lagarce

2010 : Le Misanthrope / Molière
2009 : Désiré / Guitry
2009 : Que d’espoir / Levin

2008 : Trois soeurs / Tchekhov
2008 : Oncle Vania / Tchekhov
2008 : Contre les bêtes / Rebotier
2007 : Une laborieuse entreprise / Levin

2007 : L’Instruction / Weiss

2007 : Un Platonov / Tchekhov
2006 : Marcia Hesse / Melquiot
2006 : Andromaque / Racine
2006 : Assiégées (création collective) / Sénèque / Alexeievitch / Hatzfeld

2005 : Pluie de cendres / Gaudé
2005 : Peines d’amour perdues / Shakespeare

2005 : Samoubitsa (le suicidé) / Erdmann
2003 : Puzzle / Tchekhov
2003 : L’Illusion comique / Corneille
2003 : Le Misanthrope / Molière
2002 : Comme il vous plaira / Shakespeare
2002 : Le Mariage de Figaro / Beaumarchais
2001 : Ivanov / Tchekhov
2000 : Macbeth / Shakespeare
2000 : Un chapeau de paille d’Italie / Labiche
1999 : Le Menteur / Corneille
1998 : La Terre des seigneurs / Culioli-Charras

1998 : Le Songe d’une nuit d’été / Shakespeare

1998 : York (Henri VI – Richard III) / Shakespeare

1997 : Clitandre / Corneille
1996 : Feu la mère de Madame / Feydeau
1995 : Le Songe d’une nuit d’été / Shakespeare

1994 : Les Folies amoureuses / Regnard
1993 : Peines d’amour perdues / Shakespeare

1993 : Beaucoup de bruit pour rien / Shakespeare

1993 : Les Suites d’un premier lit / Labiche
1992 : Arlequin, serviteur de deux maîtres / Goldoni

1990 : Le Menteur / Corneille

Revue de presse de la compagnie 

La presse dans le rétro..

ANDROMAQUE- RACINE- 2014

Voilà un spectacle qui se lit presque sur les lèvres. Il n’y a pas d’autres paysages sur scène que ceux créés par les mots eux-mêmes, proférés par des arbres aux visages humains. Serge LIPSZYC signe une belle capture de Racine, saisissante, servie par des comédiens inspirés, capables d’émouvoir nos propres terriers où se niche un certain Racine plus présent que jamais.

Evelyne Trân LeMonde.fr

LA NUIT DES ROIS – SHAKESPEARE – 2013

En mettant en scène Serge Lipszyc n’hésite pas, dans la distribution des rôles, à travestir ses comédiens, à les entrainer dans de véritable contre emplois. Le spectateur est envoyé sur des rives inconnues où seul le costume, la fripe identifie le personnage. Comme un carnaval froid « carnaval serioso » qui révèlerait ce qui sommeille.

Le théâtre de Serge Lipszyc est un théâtre de travestissement joué sans narcissisme, ni maniérisme, qui terrasse l’effet de ridicule avant même qu’il n’apparaisse. En effet, le jeu de tous les comédiens, tout en retenue, module et accompagne les inflexions du texte : dans son intimité. Ainsi mis en bouche le texte se vaporise, se vocalise en un chant naturel a capella. Toute l’architecture poétique de la pièce est révélée. Ainsi le « canon » des ivrognes prend il toute sa saveur et devient sur réel .Trop vrai.

Le magnifique chanteur comédien Lionel Muzin (de la troupe des brigands) révèle même une dimension opératique contemporaine. D’une drôlerie absolue, il joue le fou personnage qui est le maitre orchestrateur (à son insu peut être,… à son instinct à coup sûr) de ce monde shakespearien à l’acmé de son point de folie.

Tout se dissocie et se réunit dans l’inquiétude et l’outrecuidance des nobles. Seuls les gens du peuple farceurs buveurs y voient clair. Et dans la bonhommie, tout est bien qui finit bien enfin pour presquetous… car toute farce est cruelle.

Jean Grapin

La revue du spectacle

Quel bonheur de voir jouer une femme par un homme, de façon naturelle, sans affectation, nous voilà bien loin de la « Cage aux folles », Bruno Cadillon excelle dans le personnage d’Olivia. C’est l’esprit de la farce qui domine dans cette pièce mais délayé tout de même par des personnages qui ont la droiture de leurs sentiments, capables de grandes envolées poétiques et de pensées très philosophiques. Il ne faut pas chercher d’autre intrigue que celle de l’amour qui tisse contre vents et marées sa toile, histoire de se laisser porter comme de vrais aventuriers naufragés, par cette pièce qui pétille de fraicheur, qui regorge de traits d’esprit. Et les comédiens libèrent tout ce charme, à cœur joie, sous la houlette du facétieux metteur en scène Serge Lipszyc.

Evelyne Trân

LeMonde.fr

Le travail de Serge Lipszyc, une volonté portée par un collectif artistique, la compagnie du Matamore, étendant son registre du théâtre classique au répertoire contemporain. Les mises en scène de Lipszyc sont affûtées pour que le tranchant incise une œuvre à contre-courant, tout en conservant le sens original…Le travestissement des personnages en leur inverse apporte une nouvelle dimension à la pièce de Shakespeare. Convergence de fraîcheur et de burlesque, les cœurs convolent avec dérision et légèreté. Foi en l’amour n’est point salvatrice tant que les cœurs ne résonneront de concert. L’intrigue au pluriel invite à découvrir des mises en situation inattendues, l’effet de surprise jette ses postillons comme autant de répliques savoureuses à prendre au passage.

Philippe Delhumeau

La théatrothéque

Un joyau de comédie. Belle partition pour des comédiens.
Jouer à jouer. Ces derniers semblent ici s’amuser de cette gageure. En effet, non seulement des hommes jouent, dans la tradition élisabéthaine, des femmes, mais ici des femmes leur rendent la pareille en incarnant des personnages masculins. Quel carnaval ! On en perdrait parfois presque le fil ! Par ailleurs, les interprètes jouent plusieurs rôles, et la mise en scène exhibe leurs changements. Par exemple, Jean- Marc Culiersi, extraordinaire Maria, se retrouve, une fois effeuillée par Sir Toby, en Antonio, le compagnon d’infortune de Sébastien (rôle un peu plus terne). Usant des multiples ressources de la scène, les lumières et les jeux depuis la coulisse mettent ainsi en scène une poignée de comédiens chevronnés qui font face à tous les emplois. On a déjà parlé de Jean-Marc Culiersi, mais rares sont les comédiens qui ne s’imposent pas. On signalera ainsi l’interprétation tout en nuances de Sylvain Méallet, charmante Viola, la composition de Bruno Cadillon qui incarne une Olivia très « grande dame » et pétrie de contradictions. Mais Lionel Muzin n’est pas en reste. Il campe de fait un fou poétique dont les chants captivent. Quant à Gérard Chabanier, il sait insuffler au personnage de Malvolio cette humanité touchante et ridicule qui en fait une dupe si pitoyable.
Ode au théâtre, cette Nuit des rois, l’est également par une scénographie aussi simple qu’ingénieuse. Un rien suffit à faire surgir des lieux divers : la demeure du comte Orsino, celle d’Olivia ou la grève. Sandrine Lamblin se réapproprie d’une certaine manière le système des mansions * : les personnages ont un lieu bien à eux, sorte de radeau où ils dérivent, mais leurs espaces finissent par se contaminer comme les solitudes se brisent. En outre, planches et voiles évoquent le théâtre tout en figurant la carcasse du navire de Viola et Sébastien. Dans ses cales, le navire porte autant de lieux qu’en conçoit notre imagination. Cette épave ménage enfin des passages, des cachettes d’où l’on peut épier, des oubliettes où reléguer les mauvaises gens.

Laura Plas

Les trois coups

Serge Lipszyc n’hésite pas à accentuer les jeux de travestissement, multipliant les ambiguïtés pour mieux perdre le spectateur, des hommes jouant des rôles de femme et vice-versa, ajoutant à la complexité des situations d’origine.
Utilisant au maximum la superbe scénographie de Sandrine Lamblin assistée de Laetitia Francheschi qui permet d’imaginer les différents lieux et de passer sans transition de l’un à l’autre, il croise les scènes avec virtuosité.

Les comédiens sont à la hauteur, Lionel Muzin, qui campe aussi le capitaine, livre un Feste ingénieux et nuancé, tirant discrètement les ficelles tel un Deus ex machina facétieux, Serge Lipszyc lui-même est un Sir Toby excentrique au possible, Gérard Chabanier un superbe Malvolio , antipathique puis grotesque et finalement touchant, mais celui qui sans conteste livre une véritable performance c’est Bruno Cadillon, étonnante Comtesse Olivia, qui, sans cheveux et de haute stature parvient à se rendre crédible en femme dévorée par la passion, avec un ton toujours d’une grande justesse.

Nicole Bourbon

Reg’arts La Nuit des Rois à l’Epée de bois est un beau voyage, embarqué sur ce navire aux illusions qui dévoile des aspects fascinants de la nature humaine grâce au talent de la compagnie du Matamore, puissante et pleine d’envie.

Camille Hispard

Toute la culture.com

DERNIERS REMORDS AVANT L’OUBLI – LAGARCE – 2011

Cette banale histoire d’amitié terminée touche d’autant plus que le public tient, et parfois dépasse, le rôlede simple témoin. Troublant.

Laurence Liban

L’Express

Un texte excellent servi avec intelligence par des comédiens remarquables. Une mise en scène sans artifices, qui éclaire cette pièce avec justesse pour nous raconter une histoire de famille, parfois drôle, mais au fond très désespérée.
Un grand moment de théâtre.

Myrtha Lieberman

Politis

On y croit.On est ému.On rêve
Une sarabande infernale de mots et de quiproquos. Les spectateurs installés au milieu du public sontcomplices de cette cruelle partie de catch psychologique.

Jack Dion

Marianne

On jubile à l’idée de redécouvrir un Lagarce farceur et mélancolique, et l’on savoure une mise en scène soumise à l’impératif de la sincérité. Force est de constater encore une fois la promesse de survie de l’œuvre d’un des plus grands auteurs du xxe siècle. Joie de vivre, ensemble, avec les acteurs, autour d’un verre, cette histoire qui recule à mesure qu’elle avance… vers l’oubli.

Amandine Sroussi

Les Trois Coups

Le metteur en scène, Serge Lipszyc prend des risques, et c’est heureux. Dans la grande cage du foyer du théâtre du Ranelagh, il se démène comme un dompteur de fauves, étrangement humains qui continuent ànous fixer, à travers les grilles de leur langue, bien après la représentation.

Evelyne Trân

LeMonde.fr

Nous sommes mis dans la situation de l’auteur. On pense à tous ces moments de la vie où, en observation, nous constatons avec amusement : « c’est une vraie scène de théâtre ». Il n’y a pas de jugement, juste une intense curiosité à voir s’entrechoquer six belles personnalités. Une pièce merveilleusement écrite, qui restera, c’est sûr, donnée ici avec justesse et clarté.

Evelyne Loew

Théâtre du blog

Le metteur en scène et acteur Serge Lipszyc (rôle de Pierre) propose une mise en scène risquée et audacieuse. Les spectateurs endossent le rôle d’invités à cette réunion de famille. À la fois témoins, voyeurs et participants, nous sommes immergés dans cette valse des corps et des mots perdus. S.Lipszyc, rejoint la compassion de Lagarce pour ces personnages ; il ne les livre pas en pâture, ni ne les expose en vitrine, il nous les fait côtoyer, accepter et les rends attachants à nos yeux par leur faiblesse et leur rage.

Camille Hazard

Un fauteuil pour l’orchestre

LE MISANTHROPE – 2011

Un misanthrope attachant, plus que vindicatif. La remarquable comédie de Molière montée et jouée avecmaestria par Serge Lipszyc avec une troupe pleine d’allant.

Nathalie Simon

Le figaro

La distribution est solide. On travaille avec la troupe. On donne à entendre un grand texte. Serge Lipszyc est un Alceste mûr, profondement déterminé. Bruno Cadillon est fin et nuancé. Les marquis sont drôles. Letravail traduit de la cohérence et une entente forte. Il est vif et très bien dit.

Armelle Héliot

Le Quotidien du médecin

Un misanthrope de belle facture. costumes chatoyants d’Anne Rabaron , scénographie ingénieuse de Sandrine Lamblin. L’Alceste campé par Serge Lipszyc a un petit côté pataud qui le rend attendrissant, et donc attachant. On est loin de l’aspect colérique que l’on présente habituellement du bougre. Voilà en tout cas un habile moyen de souligner la propension de son personnage à se laisser ronger par l’affectif, cause de sa perte. A ses côtés, Valérie Durin est une minaudante Célimène, aussi frivole que joviale, menant la vie dure à Oronte (Lionel Muzin) et aux deux fameux petits marquis, les réjouissants Sylvain Méallet et Julien Leonelli. Bruno Cadillon dessine un excellent Philinte et Nadine Darmon n’est pas en reste dans le rôle d’Arsinoé. Dans celui du valet, Gérard Chabanier ne fait qu’une brève apparition, mais son interprétation déclenche les rires.

Dimitri Denorme

Pariscope Le Misanthrope de Serge Lipszyc, un joyau du répertoire classique est ici magnifié par une mise en scène brillante et fluide et par la qualité de l’interprétation des acteurs.

Philippe Delhumeau

Kourand’art

Si vous souhaitez un peu de galon à vos effets de manches, chers spectateurs, pour converser, gloser, rire en alexandrins, allez donc assister à cette représentation puriste du Misanthrope, dans son joli écrin du

Théâtre du Ranelagh !

Evelyne Trân

LeMonde .fr

La Compagnie du Matamore, sous la direction de Serge Lipszyc, offre un spectacle de belle facture monté et interprété dans un grand souci de fidélité au texte de Molière. Non une fidélité servile dans un tout aussi impossible que vain souci de reconstitution mais une fidélité éclairée qui donne à entendre un texte intrinsèquement résolument intemporel qui traite du rapport à l’amour et au monde. Les comédiens ne sont pas, pour la plupart, des jouvenceaux, leur maturité donne de fait une densité aux personnages qui ne sont plus dans la posture de la jeunesse ce qui apporte la gravité de la comédie humaine qu’est la vie à cette tragi-comédie sociale dans laquelle la frontière est ténue entre l’urbanité et l’hypocrisie, la critique et le dénigrement, la déférence et la dérision.

Le misanthrope dans son écrin, porté par Valerie Durin , Serge Lipszyc et toute la troupe.

Le parisien

E.L.M

MM.FroogyDelight Une drôle de comédie, féroce et désanchantée, empreinte de mélancolie. La compagnie du Matamore offre une interprétation sans faille au texte, où transparait le plaisir de la langue et du jeu molièresque siriche. Un misanthrope très recommandable.

Agnès Santi

La terrasse

Serge Lipszyc donne aux personnages une force qui rend le texte d’une grande actualité. Les comédiens sont éclatants. La scène finale superbe.

Lise de Rocquigny

Pariscope

Serge Lipszyc également metteur en scène de la pièce campe un misanthrope atrabilaire, certes, mais surtout tendu à l’extrême, aride et peu enclin à extérioriser son désarroi et sa fureur, à les faire frémir au biais d’une gestuelle fébrile ou de mines affolées. Ce misanthrope, plus qu’un autre s’éloigne des autres. S’en isole alors même qu’il les frôle. Bravo à tous les comédiens avec une mention à Valérie Durin qui par un jeu savant et piquant assume sa frivole cruauté avec une grâce insolente, voire de la sérénité.

UN PLATONOV / TROIS SOEURS – 2010

Serge Lipszyc est un homme étonnant, le genre d’artiste « contorsionniste » capable de conserver l’équilibre de la cohérence.
D’une main, il met en scène du Guitry (avec Robin Renucci dans un théâtre de 700 places), de l’autre, du Tchekhov (sans tête d’affiche dans un théâtre de 80 places). Il présente en effet au Théâtre de l’Opprimé un superbe diptyque, adapté sous les titres de « Un Platonov » et « Trois sœurs ». Un travail intelligent et beau, qui laisse en bouche un goût délicieux : celui d’un bonheur simple de théâtre.Avec peu de moyens et beaucoup de goût, Serge Lipszyc et sa troupe nous entraînent donc à leur suite dans la beauté et la finesse de Tchekhov, dont on se délecte tant elles sont intelligemment mises en valeur ici. Voir quatorze comédiens sur le plateau d’une salle modeste est devenu un bonheur trop rare à notre époque pour s’en priver ! C’est du très bon travail, devant lequel on passe un moment délicieux. Et finalement, c’est bien ça le plus important. Merci M. Lipszyc !

Emmanuel Arnault

Les trois coups

Certains ont encore en mémoire le Platonov fastueux de Lev Dodine, présenté à la MC93 en novembre dernier. Huit heures de plongée littérale dans les affres d’une petite société de campagne avec déchaînement des passions autour du loser charismatique qu’est Mikhaïl Vassiliévitch Platonov, cela ne s’oublie pas de si tôt. Or aujourd’hui, c’est au tour de la Compagnie du Matamore de nous présenter son Platonov et on découvre avec bonheur que celui-ci n’a rien à envier à son pendant du Maly Théâtre de Saint-Pétersbourg.

La jauge du Théâtre de l’Opprimé offre une proximité bienvenue : c’est un vrai bonheur de spectateur que de vivre de si près un drame tchekovien en communion avec les quatorze comédiens, tous excellents. Et parce que deux Tchekhov valent mieux qu’un, (quasi) la même troupe de comédiens nous offre une lecture tout aussi poignante du quotidien tragique des Trois Sœurs. Un grand écart réussi de la première à l’avant- dernière pièce de l’auteur, à voir en différé ou en intégral.

Fluctuat. Net

Avec quelques chaises, un plancher de bois, des bouteilles et des lanternes, nous entrons dans le monde de Tchekhov, tout en échappant à la reconstitution Russie, fin XIXème siècle. La petitesse de la salle permet une proximité avec les acteurs, qui nous rend témoins et complices du drame. On ne peut échapper aux interrogations sur nos propres vies, ce qui souligne l’actualité de Tchekhov. Serge Lipszyc, le metteur en scène, dit : « jouer Platonov, c’est questionner le vide, miroir de nos vies. Cela doit être drôle, risible et triste à en crever ». Son pari est réussi et il donne à Platonov, avec beaucoup de finesse, toutes ses dimensions, séduction, veulerie, incapacité à s’engager et désespoir lucide. Valérie Durin donne à Anna Petrovna, la jeune veuve du Général séduction, fausse gaité et vrai désespoir. Catherine Ferri, en épouse de Platonov, apporte une douceur et un sens de la réalité qui équilibre la pièce. Mais toute la distribution mériterait d’être citée.

Micheline Rousselet

QUE D’ESPOIR !!! – LEVIN – 2009

La lettre du SNES

C’est bien le cri qu’on lancerait du fond du cœur devant les réalités de la vie. C’est ce qu’a fait l’auteur israélien Hanokh Levin pour qui l’optimisme n’était pas une spécialité.
Sous ce titre, on retrouve, réunis, ses textes courts et chansons qu’il a écrits pour ses cabarets satyriques. Distillant à merveille l’art de l’humour noir, s’attaquant de front à la bêtise humaine, il égratigne d’un verbe joyeux, inventif et survolté le monde moderne, la politique, la guerre… Il utilise le rire comme arme de dissuasion. C’est grinçant et jubilatoire.

Serge Lipszyc a décrit cet univers avec une grande intelligence. Son travail est admirable. Il nous plonge à la lisière du cauchemar et du conte pour enfants pas sages. Tout se passe sur une sorte de tour de Babel faite de bric et de broc. Elle est posée sur un socle tournant, évoquant le manège de la vie. Tout se passe sur cet espace réduit dans lequel les comédiens « entassés » se meuvent. Comme les pantins d’une boîte à musique, ils jouent, dansent et chantent leur partition. Entre un jeu grotesque et réaliste, toujours sincère, ils réalisent une excellente prestation. A ne pas manquer !

M-C.N.

Pariscope / Coup de coeur semaine du 4 au 10 novembre 2009

Pour « Que D’espoir! » Serge Lipszyc a pris le parti de mettre en scène des cabarets politiques, des sketches et des chansons d’Hanokh Levin. Souvent cyniques, parfois désespérés, grotesques jusqu’à l’absurde, mais toujours hilarants. Neuf comédiens – tous excellents – seuls ou à plusieurs interprètent successivement les sketches et les chansons.

Serge Lipszyc a eu la belle idée d’un plateau rond tournant comme un manège. Sur ce plateau, l’hétéroclisme et le piteux état de l’apparence des comédiens n’ont rien à envier à ceux des objets qui les entourent.
Le rythme de la mise en scène et la scénographie de Sandrine Lamblin, accentués par le bel éclairage de Jean-Louis Martineau, donnent une vision kaléidoscopique de l’ensemble, communiant ainsi au plus près avec la diversité des regards et de l’imaginaire d’Hanokh Levin.

Coup de cœur guy flattot studio theatre

France Inter

TROIS SOEURS – TCHEKHOV -2010

Serge Lipszyc est un homme étonnant, le genre d’artiste « contorsionniste » capable de conserver l’équilibre de la cohérence. D’une main, il met en scène du Guitry (avec Robin Renucci dans un théâtre de 700 places), de l’autre, du Tchekhov (sans tête d’affiche dans un théâtre de 80 places). Il présente en effet au Théâtre de l’Opprimé un superbe diptyque, adapté sous les titres de « Un Platonov » et « Trois sœurs ». Un travail intelligent et beau, qui laisse en bouche un goût délicieux : celui d’un bonheur simple de théâtre. Avec peu de moyens et beaucoup de goût, Serge Lipszyc et sa troupe nous entraînent donc à leur suite dans la beauté et la finesse de Tchekhov, dont on se délecte tant elles sont intelligemment mises en valeur ici. Voir quatorze comédiens sur le plateau d’une salle modeste est devenu un bonheur trop rare à notre époque pour s’en priver ! C’est du très bon travail, devant lequel on passe un moment délicieux. Et finalement, c’est bien ça le plus important. Merci M. Lipszyc !

Emmanuel Arnault

Les Trois Coups

TROIS SOEURS Dans ce travail choral de grande qualité, qui traduit une belle qualité d’écoute de l’autre sur scène, toute la troupe remarquablement distribuée joue au diapason dans ce théâtre sans intrigue et sans héros sous la direction intelligente et sensible de Serge Lipszyc qui orchestre sans faille cette symphonie tragique dans laquelle chaque instrumentiste apporte talentueusement sa part d’incarnation qui concourt également à éclairer celle des autres.

MM

Froggy delight

Serge Lipszyc a tiré l’essentiel, limité l’artifice. De l’art difficile de trouver son bonheur et au final de laisser filer la vie. Cruel mais indémodable. 

L’Yonne républicaine

Tchekhov au Théâtre de L’opprimé, double plaisir, double jeu, double amour
Il s’agit probablement d’une histoire d’amour: Serge Lipszyc aime Tchekkov (1860-1904). Cela se ressent intensément à travers les deux pièces qu’il a mises en scène, Un Platonov et Les Trois Sœurs, que l’on peut voir actuellement, d’affilée (le samedi) ou séparément, au Théâtre de L’Opprimé, L’une, Platonov, est une œuvre de jeunesse, l’autre, Trois Sœurs, l’avant-dernière de l’auteur, décédé à 44 ans.
Au-delà de cette mise en miroir, du voyage dans l’œuvre, que chacun peut discuter à sa façon, c’est aussi à un amour des comédiens, au plaisir de troupe, que le metteur en scène et sa Compagnie du Matamore convient les spectateurs. Les mêmes comédiens (à quelques exceptions près) passent d’une pièce à l’autre, et c’est épatant. Nous voilà donc ferrés, pris au piège de ce double amour, amour du théâtre, amour de l’auteur. Pris au piège de ce que l’on sait déjà, ennui et goût de la vie, partir, rester, aimer, renoncer, mesquineries et grossièreté, passion et générosité, besoin d’argent, beuveries, bêtise, et la mort qui rôde. Et pris au piège forcément de cet humour cruel qui est sans doute ce que l’on partage de mieux.
Il faut aussi mentionner le travail sur le texte qui sans tomber dans des excès de langage l’a modernisé en douceur. Voilà, c’est Tchekhov, tel qu’en lui-même et servi au mieux.

Martine SILBER

UN PLATONOV – TCHEKHOV – 2010

UN PLATONOV : Serge Lipszyc s’est attaqué, de manière particulièrement réussie, à la mise en scène de cette pièce réputée injouable dans laquelle il ne se passe rien d’autre que de vains jeux de miroirs. Serge Lipszyc arrive à clarifier le propos de l’auteur, à cerner un personnage qui n’a pas vraiment de contour et qui se définit par rapport aux autres et, à la mise en scène, dirige un spectacle réussi essentiellement choral qui repose cependant sur des partitions nettement différenciées que chacun des comédiens sait porter avec cohérence et conviction.

MM Froggy delight

Le plus important, donner à entendre, s’immerger, une vraie mise en apnée, le texte devient corps, la matière devient chair. En devenant à la fois charnelle ironique, émouvante et tragique, toute la troupe rendun bel hommage à l’âme russe et nous tient sans peine en haleine. Un platonov intemporel.

L’Yonne républicaine

UNE LABORIEUSE ENTREPRISE – LEVIN – 2007

Une mise en scène précise et enlevée. Un Hymne à la vie joyeusement désespérée.

L’Yonne républicaine

ASSIÉGÉES – SÉNÈQUE, HATZFELD, ALÉXÉIEVITCH – 2006

Un uppercut à l’estomac. les mots font naître des visions d’autant plus redoutables qu’on ne peut lesocculter.

L’yonne républicaine

P.Bérard

SAMOUBITSA (LE SUICIDÉ) NIKOLAÏ ERDMANN – 2005

Serge Lipszyc a dirigé cette œuvre absurde et ricanante avec toute la bouffonnerie grotesque et morbide qui lui sied. On est saisi par l’insolence furieuse et salubre du texte.

Fabienne Pascaud

Télérama

L’insolence, la fantaisie, la fougue, la jeunesse de cette comédie innocemment subversive laissent présumer ce qu’aurait pu être l’œuvre d’Erdman. Tardive et problématique revanche, Samoubitsa est assurément ce qu’on peut, pour quelques temps encore, voir de plus drôle à Paris.

Dominique Jamet

Marianne

Nikolaï Erdman est un grand auteur dramatique et Serge Lipszyc un talentueux metteur en scène. On reçoit bien la pièce et la troupe est très à sa place. Ceux qui ne connaissent pas l’œuvre d’Erdman seront ravis.

J.L.Jeener

Le figaroscope

Je ne vous raconte rien car cela risquerait d’affadir les surprises de l’humour noir et tonique si bienrythmées et mises en scène par Serge Lipszyc.

LE MARIAGE DE FIGARO – BEAUMARCHAIS

Jean marc Stricker

France Inter

Du théâtre champagne, intelligent et drôle où l’art de la comédie satyrique brille de tous ses feux. Un spectacle réjouissant.

Le progrès de Lyon

La mise en scène restitue parfaitement aux phrases la légèreté de ton nécéssaire n’en soulignant que mieux la gravité des faits dénoncés. L’intelligence du verbe est servie par une interprétation convaincante.

ARLEQUIN, SERVITEUR DE DEUX MAÎTRES – GOLDONI

Hommage cocasse et nostalgique à un genre : la commedia d’ell arte. Serge Lipszyc et ses lurons inspirés s’en donnent à coeur joie. C’est avec trois bouts de chandelles et beaucoup d’énergie le spectacle le plus inventif et le plus gai qui puisse se voir aujourd’hui dans Paris. Une aubaine! Entre mascarade de la commedia d’ell arte et la gestuelle d’aujourd’hui, la mayonnaise prend formidablement. L’équipe a réinventé le genre.

Frédérique Ferney

Le Figaro

Malgré le souvenir écrasant que lui a imprimé Giorgio Sthreler, la comédie de Goldoni tente bien des troupes. Ce qu’en fait la compagnie du matamore est l’une des choses les plus réjouissantes qui soit. Les acteurs sont excellents, le rire est permanent. On savoure cette réussite dans l’irrespect à tous les étages.

Gilles Costaz

YORK ( HENRI VI ET RICHARD III) – SHAKESPEARE

Avec ses comédiens soldats, mi troupe, mi commando, Lipszyc rend au texte toute sa vigueur, toute sa violence, tout son mystère. C’est beaucoup mieux qu’un flash de CNN.

Frédérique Ferney

Le Figaro

Un spectacle d’une réelle puissance. Fascinant.

Gilles Costaz

Politis

UN CHAPEAU DE PAILLE D’ITALIE – LABICHE

La compagnie du matamore a beaucoup de talent, de voix et de caractère. La force de la pièce tient à son rythme effréné et à son coté délirant. Un régal.

Arlette Frazier

Pariscope

LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ – SHAKESPEARE

La compagnie du matamore a construit un spectacle décalé, insolent, entre rêve et cauchemar.

Marie Bourcet

Télérama

Une vraie distribution de prix. Une adaptation savoureuse. Un rêve ensommeillé, un songe ensoleillé.

André Camp

L’avant-scène …

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